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L’évaluation ergonomique et le plan d’action permettent
de déceler les postes de travail problématiques, de
trouver les solutions appropriées et de prioriser les
actions à prendre.PHOTO PRISE PENDANT LE PROJET RÉALISÉ À LA VILLE DE SAGUENAY
Qu’est-ce qu’un plan d’action en santé et sécurité du travail (SST)?
Un plan d’action sert à réduire efficacement les risques de blessures dans le cadre d’un programme de santé et sécurité au travail. Il fait suite à une évaluation ergonomique et au diagnostic ergonomique. L’évaluation ergonomique permet d’évaluer les facteurs de risques de troubles musculosquelettiques (TMS) au dos, aux membres supérieurs et inférieurs, aux postes de travail ciblés afin de proposer des solutions adaptées à la réalité du milieu.Le diagnostic ergonomique priorise des actions de prévention en ciblant les opérations les plus risquées et en définissant leurs causes. Le plan d’action porte sur les solutions envisagées. Grâce à une approche concertée, les recommandations présentées tiennent compte :
- de la conception d’un poste de travail,
- de l’aménagement physique des espaces de travail, de propositions d’outils ou d’équipements,
- de formations adaptées à l’activité,
- d’une modification de l’organisation du travail (ex. rotation de postes, réorganisation des tâches, etc.).
Suite à ces étapes, Isabelle Gagnon propose différentes solutions qui visent non seulement le bien-être des employés, mais également l’efficience des opérations dans un milieu sécuritaire. Il peut s’agir :
- de la conception d’un poste de travail,
- de l’aménagement physique des espaces de travail, de propositions d’outils ou d’équipements,
- de formations adaptées à l’activité,
- d’une modification de l’organisation du travail (ex. rotation de postes, réorganisation des tâches, etc.).
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« Mme Isabelle Gagnon a une facilité à interagir avec les employés sur le terrain. Elle est à l’écoute des besoins et propose des solutions. Son approche favorise une prise en charge par l’organisation afin qu’elle s’implique et implante les solutions proposées. »
Karen Crook
Ville de Saguenay
« Isabelle Gagnon a procédé à l’évaluation des facteurs de risque de TMS pour l’atelier, le service technique et le magasin. Elle a aussi réalisé une évaluation des postes de travail pour le personnel de bureau. Mme Gagnon a su se démarquer par son approche individualisée, sa disponibilité et son professionnalisme. »
Amélie Grégoire Grenier
ECL Services inc.
Services offerts :
- Évaluation ergonomique de postes de travail
- Diagnostic ergonomique
- Développement d’un plan d’action :
- En prévention des TMS
- En SST globale
- Évaluation en fonction des limitations fonctionnelles
- Analyse sécuritaire de tâches

CONTEXTE
Le comité paritaire de santé et de sécurité du travail (CPSST) avait ciblé la tâche de remplacement des filtres à disque dans son plan d’action santé et sécurité, en raison de cas de blessures […]
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Intervention ergonomique chez Kruger Papiers (Trois-Rivières)
Démarche ergonomique pour la prévention des accidents et des troubles musculosquelettiques (TMS) liés à l’accomplissement d’une tâche critique réalisée par des opérateurs et des mécaniciens.
CONTEXTE
Le comité paritaire de santé et de sécurité du travail (CPSST) avait ciblé la tâche de remplacement des filtres à disque dans son plan d’action santé et sécurité, en raison de cas de blessures au dos et aux membres supérieurs. Des difficultés et des incidents étaient aussi rapportés par les travailleurs (p. ex. chute d’un outil dans le fond du filtre, choc d’un segment sur le corps, perte d’équilibre).
L’ACTIVITÉ RÉELLE
Cette tâche consiste à remplacer les disques des immenses filtres de pâtes à papier. Les disques sont constitués de plusieurs segments de grandes dimensions qui doivent être démontés un à un à l’intérieur des filtres. L’activité est réalisée dans un espace très restreint, chaud, humide et peu éclairé. Les mécaniciens travaillent en équipe à l’intérieur du filtre, en posture debout sur des plates-formes amovibles situées de chaque côté du disque. L’un stabilise la pièce tandis que l’autre en retire les boulons à l’aide d’un outil pneumatique : il se penche ou s’étire selon la position du boulon. Ils sortent ensuite le segment du filtre et un opérateur le saisit puis le transporte jusqu’à une zone d’entreposage. Lorsque les disques sont démontés, les mécaniciens procèdent à l’assemblage des nouveaux disques. Les segments sont assez lourds, de grandes dimensions et leur centre de gravité est décentré. Plusieurs contraintes pour le dos et les membres supérieurs ont été observées. L’environnement était encombré par les fils des outils électriques et le plancher était glissant, ce qui créait des risques de chutes.
RÉSULTATS
Suite à cette analyse, un plan d’action a été proposé au groupe de travail. Pour les mécaniciens, on proposait d’étudier la possibilité de recourir à un équipement de levage pour soulever et sortir les segments, d’installer l’outil pneumatique sur un système de contrepoids afin d’éviter de le maintenir toujours dans une main pendant la manipulation des boulons et des segments, d’installer une baladeuse sur un fil afin qu’elle suive les mécaniciens lors de leur progression et d’éliminer l’encombrement au sol. Des recommandations portaient aussi sur les modes opératoires, afin que les travailleurs se positionnent le plus possible face à la tâche. Pour ce faire on recommandait l’ajout d’une troisième plate-forme pour élargir l’appui des pieds. Un système de sécurité devait aussi être installé pour éviter que les plates-formes « décrochent » si un segment les heurte. Une formation sur la tâche était aussi suggérée pour améliorer la coordination entre les membres des équipes lors de certaines étapes cruciales.
Pour les opérateurs, l’usage d’un étroit chariot devait être étudié pour réduire leurs efforts. Un support vertical pour les segments visait à les entreposer sans qu’ils risquent de basculer sur les opérateurs lors de leur manipulation. Une meilleure planification des tâches, des équipements et des équipes étaient aussi suggérée afin d’éviter de manquer d’équipement ou de matériel.
Les interventions ergonomiques ont aussi servi de référence à la réorganisation de cette activité critique.
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CONTEXTE
La division des ressources humaines de la Ville de Saguenay désirait réaliser une démarche de prévention au poste de préposé aux aqueducs et égouts […]
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Intervention à la division hygiène du milieu de la Ville de Saguenay
CONTEXTE
La division des ressources humaines de la Ville de Saguenay désirait réaliser une démarche de prévention au poste de préposé aux aqueducs et égouts, en raison de la survenue d’accidents de travail et de troubles musculosquelettiques à ce poste. Les problèmes englobaient notamment plusieurs blessures au dos associées aux efforts de manutention, mais également des blessures aux membres supérieurs.
MÉTHODOLOGIE
Étant donné la grande variabilité des activités réalisées par les préposés aux aqueducs et égouts, Isabelle Gagnon a procédé à l’analyse de données préliminaires (questionnaire de dépistage, données de santé et sécurité du travail, entretiens avec les membres du comité de travail) afin de cibler les activités les plus risquées. Six tâches ciblées par le comité de travail ont fait l’objet d’une analyse ergonomique. Le projet a été divisé en deux phases :
Phase I : Suite à l’analyse des accidents et incidents et à l’analyse de l’activité de travail (observations, vidéo), un plan d’action en prévention a été élaboré et discuté avec le comité de travail. Les pistes de solution proposées portaient sur : l’aménagement des lieux et les équipements, les méthodes de travail, l’organisation du travail (p. ex. planification des tâches) et la formation.
Phase II éventuelle: l’élaboration d’un programme de formation axé sur l’activité réelle de travail.
RÉSULTATS
À court terme de nouveaux outils ont été implantés pour réduire les efforts requis lors de l’ouverture des valves. Un programme de formation portant sur la définition de mesures correctrices lors de l’analyse des accidents ou des incidents a été mis sur pied à l’intention des superviseurs. Les efforts se poursuivent et la conseillère en santé dit se servir maintenant des résultats de l’intervention ergonomique comme d’un « levier » pour agir en prévention.
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CONTEXTE
La direction d’ECL Services souhaitait qu’une démarche soit réalisée afin d’évaluer les facteurs de risque de troubles musculosquelettiques présents dans la situation de travail des différents corps de métiers […]
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Intervention chez un fabricant de ponts roulants (ECL Services, filiale de Rio Tinto)
CONTEXTE
La direction d’ECL Services souhaitait qu’une démarche soit réalisée afin d’évaluer les facteurs de risque de troubles musculosquelettiques présents dans la situation de travail des différents corps de métiers, dans le but de mettre sur pied des actions préventives et de se conformer aux directives du siège social. Une attention particulière a été portée aux exigences de manutention. Trois secteurs étaient ciblés : fabrication (atelier), service (installation et réparation chez les clients) et entreposage (magasin). Une première intervention a eu lieu en 2010 et une autre en 2013.
L’ACTIVITÉ REELLE
La fabrication ou la réparation de ponts roulants, dont certains sont de dimensions très importantes, pose le défi pour l’entreprise de coordonner les opérations des différents corps de métiers (soudeurs, monteurs, électriciens, usineurs, etc.) dans un espace qui peut devenir restreint, notamment lors de l’assemblage des composants d’un pont roulant. Des incidents ou des accidents pouvaient survenir, et plusieurs opérations demandaient l’adoption de postures contraignantes.
RÉSULTATS
Suite à l’évaluation et au diagnostic ergonomique, un plan d’action SST a été élaboré en collaboration avec le comité de travail. Des recommandations ont été émises à la suite de l’analyse des facteurs de risque afin de réduire le plus possible les risques de TMS. Plusieurs recommandations, notamment sur l’aménagement physique des lieux et les équipements, ont été appliquées dès la première intervention réalisée en 2010. Par exemple, les aires de circulation ont été mieux définies afin de réduire les risques de chute ou de chocs lors du transport ou de la manipulation de pièces. L’éclairage de plusieurs stations de travail a aussi été amélioré dans l’atelier, et des supports ont été conçus afin d’éliminer la soudure des caissons des ponts roulants au sol dans des postures contraignantes pour le dos, les membres supérieurs et inférieurs.
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